Au retour du printemps, que fait l’apiculteur ?

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À l’aube du printemps, l’apiculteur veille aux floraisons qui donnent le coup d’envoi de la saison apicole : le saule étant l’arbre à surveiller dans le Grand Est. Une fois que la température remonte aux alentours des 18°, il est temps d’aller effectuer une visite de contrôle sur le développement des colonies, c’est ce que l’on appelle “la visite de printemps”.

En effet, le mois de mars voit revenir la ponte des reines. Il est alors nécessaire de vérifier si il y a bien une reine à la tête de chaque colonie et voir si la ponte a bien repris. Certains apiculteurs marquent les reines avec un code couleur, ainsi il peut savoir si la reine présente est bien celle qui est rentrée en hiver. S’il n’y a pas de reine ou si la reine en place ne pond pas, l’apiculteur va devoir agir en remettant une nouvelle reine à la tête ou en réunissant deux colonies dont une avec une reine. À ce moment critique où de nouvelles larves naissent dans la ruche, il est important de contrôler la santé de la colonie, l’état des provisions et de nettoyer le plancher de la ruche.

La visite sanitaire consiste notamment à examiner la couleur du couvain et la bonne operculation des cellules. Il faut vérifier que les cellules soient bien bombées, non affaissées et veiller à ce qu’il n’y ait pas de petits trous. L’apiculteur s’assure bien évidemment de la bonne tenue des larves mais inspecte également chaque recoin de la ruche. Attentif aux traces de déjection dans ou devant la ruche, à la bonne formation des abeilles, à la pression du varroa sur la colonie, à la présence éventuelle d’intrus dans la ruche, l’apiculteur traque tout signe anormal.